Danser, chorégraphier, c'est poser l'autre, qu'il soit absence ou présence. L'autre est la condition de tout mouvement, de tout désir, de toute connaissance.
Cette conscience de l'altérité, jointe à la mémoire, donne à la trajectoire humaine sa valeur, son juste équilibre. Catherine Diverres
Je voudrais vous parler de la danse, la plus éphémère des arts,
totalement de l'instant et pourtant capable de se perpétuer indéfiniment.
Je vous parlerai de ce qui éveille en nous la joie, nous émeut, nous fait trembler, nous apporte le bonheur et la liberté, qui s'incrit dans notre expérience lorque nous l'avons laissé s'accomplir en nous.(...)
Nous voulons un art de la danse digne de nous en tant qu’êtres humains.
La dignité de la danse, cepandant, réside dans cet instrument noble en tous, les corps vivants d'hommes et de femmes. C'est pourquoi je place l'etre qui danse au-delà du simple danseur professionnel.
car la danse est la plus grande que le danseur et le sera toujours, malgré ce paradoxe qu'elle ne peut exister et fonctionner qu'à travers son instrument vivant. Mary Wigman



Dernière formation de Gaga danse, avec Thibaut Eiferman, "on est des balles, tension , obstacle, vide, Paris,janvier 2024 3 h
Danse improvisée sur la cote d'Opale (80)
La danse que je pratique est inspirée de mes voyages en Afrique noire au Maghreb, en Turquie. De part mes formations avec Nunzia Piciallo ( le gaga danse),France Schott-Billmann en danse primitive, Meriem Brachet d'Ernst Duplan, Ruth Blau en danse intuitive, Sabine Chevalerais expression dansée, le feldenkrais avec Nathalie Rafal. La danse représente pour moi un moment d'exaltation où mon corps bouge aux rythmes de mon histoire, aux rythmes des percussions ( La pulsation, le cœur, la respiration, la voix) la vie.
Je ne pourrais pas vivre sans danser...
LA DANSE: Celui qui DANSE oblige son corps à vaincre les lois de la pesanteur, le poids qu'il semble négliger, le déséquilibre qu'il brave, LE RYTHME auquel il se soumet. Ce faisant, la danse saisit l'invisible des êtres et lui donne un visage: LE SIEN. Anna Halprin
Le geste musical est une dance facile, joyeuse, accessible à ceux qui n'ont jamais dansé.
Enracinement, symbolisme, création, voix, sont les privilèges de cette danse.


Avec Nunzia Picciallo, du mouvement fluide, tentaculaire, fluides/forces .
15H Paris juillet 2023



« la danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie : c'est la vie elle-même »
H,Havelock Ellis
Stage effectué cet été avec Merien Brachet et Claude saturne, création, plaisirs, et imaginations au pouvoir!!

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Un exemple de danse primitive où j'ai participé en 2011
La danse thérapie, primitive:
La danse primitive est accessible à tous, il n'y a pas de mouvements codés, de pas imposés,de techniques à maitriser, en danse thérapie seules comptent l'émotion et l’expression de soi. Idéale pour réveiller son énergie ou sa sensualité.
Au-delà du simple divertissement, la danse inaugure un nouveau rapport au corps, au plaisir, à l’autre et à soi-même. Mais là où le tango ou la salsa mettent en scène le couple de manière codée, la danse-thérapie permet de recréer cette relation, de l’habiter.
En danse, le désir de maîtriser la technique prime ; en danse-thérapie, c’est l’expression de soi, l’émotion, l’intensité qui est recherchée. Il n’y a pas d’apprentissage.
La danse-thérapie soigne-t-elle autant le corps que l’esprit ?
C’est une activité où corps et esprit sont inséparables. Cette technique permet d’accéder à notre mémoire corporelle et à la connaissance de soi. Dans un premier temps, on mobilise ses émotions, puis on les canalise en faisant appel à des archétypes. La danse du guerrier, par exemple, réveille l’agressivité. Réprimer cette énergie est nocif. L’exprimer dans un mouvement nous libère, physiquement et psychiquement.
Le parquet de danse peut-il remplacer le divan ?
La danse populaire représentait autrefois une forme de thérapie sociale, qui allait bien au-delà du simple défoulement. Danser permettait de ressentir son appartenance à une communauté. En forçant le trait, on peut dire que le parquet est assimilable à un divan où l’on parlerait avec son corps, et avec le groupe. Dans l’analyse, on rencontre son inconscient, dans la danse-thérapie, son « danseur », cette partie de soi qui cherche à renouer avec la joie de vivre.
Le groupe est, pour celui qui danse, comme une mère qui berce son enfant : il le stimule tout en l’enveloppant, donc le rassure. Il le soutient tout en l’invitant à s’individualiser.
D’après France-Schott-Billmann danse thérapeute, psychanalyste.
Bibliographie: France Schott-Billmann:
Quand la danse guérit, le besoin de danser, possession, danse,et thérapie Éditions Sand Éditions Odile Jacob