Crac! Dzing! Boum!... Pour beaucoup de gens, c'est là tout ce que peuvent produire les instruments de percussions. Or l'utilisation subtile de bois, de peau et de métal peuvent apporter à la musique certaines de ses nuances les plus subtiles et les plus délicates. Quelques exemples: Edgar Varèse,ionisation (1932-31) écrite pour 13 percussionnistes. Cette pièce fondatrice faisait partie d'une œuvre visionnaire, qui, celle de Léger ou Mondrian en peinture, donnait une voix à la beauté mécanique des paysages urbains.









"Tu as battu des mains, tapé des pieds, et ton cœur c'est réjoui" (Ancien testament). L'histoire des percussions a évolué avec l'histoire de l'humanité. A mesure que l'homme découvrait son propre corps, il l'utilisait comme instrument de musique pour frapper, claquer et battre en rythme.
Puis il a cherché dans la nature le moyen de produire d'autres sons et a découvert les propriétés acoustiques des coquillages, des pierres, des bâtons des os. Peut-être s'est-il inspiré des bruits de la nature: frotter 2 pierres pour imiter la stridulation des cigales, frapper un bout de bois pour reproduire le bruit du tonnerre ou d'un troupeau d'éléphant.









Le battement du tambour effrayait les ennemis  et éloignait les mauvais esprits. La musique des percussions était donc essentielle pour accompagner les danses, ou encore les rituels magiques et religieux.
Elle servait également de métronome pour établir le rythme d'un travail.